L’enthousiasme autour du running
Il est révolu le temps où les regards étaient ébahis face à un joggeur, où l’on était presque inquiet de voir une personne courir seul dans la forêt sans raison particulière apparente.
Aujourd’hui, il est difficile de se balader en ville sans croiser une horde de runners armés de GPS et autres sacs de trail. Et même si la question « Mais tu cours après quoi ? » est encore présente dans certaines discussions, c’est devenu vraiment très tendance de courir, et de courir longtemps…
Les raisons de cet engouement sont multiples, cela permet de se vider la tête, de sécréter des endorphines, et c’est très accessible, une paire de chaussures avec un amorti correct et c’est parti !
Mais c’est aussi une formidable opportunité de pouvoir arpenter des lieux magnifiques, se reconnecter à la nature. Et ce qui incarne vraiment ces valeurs et qui inspirent des milliers de personnes, c’est L’UTMB. Parce que parcourir 170km et 10000m de dénivelé, c’est un truc de fou ! C’est une quête vers soi-même, c’est courir toute la nuit et voir le lever du jour, en bref c’est cocktail de paysages magnifiques, d’aventure, de dépassement de soi et de fierté si on arrive jusqu’à Chamonix.
Voir aussi -> En 20 ans, l’UTMB est devenu le trail de tous les superlatifs
Les longues distances comme source d’inspiration
Poussé par les exploits réalisés par les athlètes sur ce type de course, le nombre de compétitions de longue distance en France a explosé, par l’impulsion de la demande croissante et en particulier des débutants, c’est-à-dire qui ont commencé la course à pied depuis 2-3 ans. Et oui ! Quoi de mieux pour se challenger que de se dire : « Allez dans 6 mois je fais un 60 bornes ! Un marathon dans 3 mois ? Allez je me chauffe ! Un IronMan l’année prochaine ? Ce serait incroyable ! »
Mais qui dit course longue, dit entraînement long ! La course à pied est un sport très traumatisant. Si je prends l’exemple du vélo, la grande majorité des gens vont pouvoir faire un roadtrip vélo sur plusieurs jours sans beaucoup d’entraînement, le monde de la course à pied est complètement différent.
Je ne compte plus le nombre de fois où un néophyte de la course à pied m’a demandé :
- « Qu’est-ce que tu fais comme course ce week-end ? »
- « Un 10km ! »
- « Ah ça va, pour toi c’est de la rigolade »
Sauf que, courir un 10km le plus vite possible est loin d’être facile, c’est un effort différent qui demande une endurance très importante. Le dépassement de soi peut se retrouver sur tous type de distance.
Le plus court c’est stylé aussi !
Quand on débute la course à pied, on a soif d’objectifs, on sent que l’on progresse rapidement et qu’on arrive à courir de plus en plus longtemps. Par conséquent on a rapidement la folie des grandeurs. Mais la progressivité dans l’entraînement est essentielle pour prendre du plaisir sur le long terme, ne pas se blesser et progresser quel que soit ses objectifs.
Il y a une multitude de courses en France pour se faire la main et découvrir ce qu’il nous plait le plus dans l’univers de la course à pied. Je pense qu’il est profitable de commencer à faire des compétitions sur des « petites distances » de type 5km, ou même des petits trails de 8 à 13 km.
Chaque profil de coureur est différent, certains aiment courir très longtemps sur de très longues distances mais d’autres vont préférer mettre plus d’intensité. Ce sport offre une grande diversité de compétitions et c’est ce qui fait aussi sa beauté.
Bon run à tous !
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